Carl Gustav Jung : 1959 - dernière interview 2 ans avant sa mort
![]() Traits de personnalité… Un grand nombre de tests psychologiques permettent de situer un individu par rapport à une population de référence, selon plusieurs traits de personnalité. Les traits de personnalité sont définis comme des caractéristiques universelles, possédées par tous les individus, dans une mesure différente. L’intensité des traits est quantifiable. Dans une situation donnée, les traits déterminent le comportement. Naturellement, chacun est libre de se développer et de chercher à faire évoluer ses comportements dans le temps ! Exemples de référentiel :
- Indépendance - Résolution - Anxiété - Maîtrise de soi Le 16PF® est basé sur les travaux de Raymond B. Cattell. Il est édité en France par PSI®.
> Comment je me positionne par rapport à cet environnement (j’agis sur l’environnement ou je l’accepte) On distingue ainsi 4 profils, correspondant à un trait dominant, chacun étant associé à une couleur : - Dominance (D), Rouge : agir sur un environnement perçu comme hostile - Influence (I), Jaune : agir sur un environnement perçu comme favorable - Stabilité (S), Vert : accepter un environnement perçu comme favorable - Conformité (C), Bleu : accepter un environnement perçu comme hostile Le DISC est proposé notamment par TTI Success Insights®. Préférences et types… Le MBTI® vise à identifier les préférences des individus selon 4 axes comportant chacun 2 pôles : - Extraversion (E) ou Introversion (I) : attitude permettant de se ressourcer, orientation de l'énergie - Sensation (S) ou Intuition (N) : fonction de perception, de recueil de l'information - Pensée (T, pour Thinking) ou Sentiment (F, pour Feeling) : fonction de jugement, de prise de décision - Jugement (J) ou Perception (P) : attitude vis à vis du monde extérieur, mode de vie Si les traits sont des caractéristiques universelles dont on peut mesurer l'intensité, les préférences correspondent à un choix : soit l'un, soit l'autre. La combinaison des quatre préférences définit le type (exemple : ESTJ). Il est donc inutile de comparer des intensités, de la même façon qu'on n'est pas très droitier ou très gaucher... Lors de la découverte du type, on parle de clarté d'une préférence. Le questionnaire fournit en effet un type "apparent", qui vise à faciliter la validation (ou non) du type spontanément "reconnu". Le type MBTI® ne se limite pas au résultat du questionnaire : il est choisi par chacun, avec un ingrédient clé, la patience ! Le type n'est pas déterministe et n’a pas de valeur prédictive, il identifie un comportement préféré, dans une situation donnée, mais chacun peut s'adapter et faire appel à des comportements non-préférés. On peut parler de zone de confort et de zone d'effort. Pour aller plus loin, le MBTI® Niveau II présente le reflet de l'expression des préférences, en termes de comportement, en intégrant des stratégies d'adaptation à un instant donné. Un article intéressant sur le sujet des préférences et traits de personnalité : http://cabinetabccompetences.blogspot.fr/2012/03/preferences-du-mbti-ou-traits-de.html Extrait (conclusion) : "Pour éviter la confusion Il ne s'agit pas de prétendre qu'un modèle est supérieur à l'autre, mais d'attirer l'attention sur le fait que ce ne sont pas simplement des échelles différentes qui caractérisent les deux types de modèles. Ils reposent sur des paradigmes différents, et ne doivent donc pas être interprétés de la même façon. Confondre les préférences du MBTI avec des traits de personnalité aurait plusieurs conséquences :
![]() Droitier ou gaucher ? Le MBTI® est basé une notion clé : la préférence. Cette notion accompagne la découverte du type psychologique, appliquée à chacune des quatre dimensions ou "dichotomies". Explorons ensemble les caractéristiques des préférences, illustrées par quelques exemples clés pour différencier ces latéralités... entre zone de confort et zone d'effort. Droitier ou gaucher... Nous préférons certaines parties de nous-mêmes à d'autres ! Il s'agit d'un choix a priori simple entre deux options, qui apparaît comme un réflexe, une évidence. Pas de gradation ou d'intensité : il ne s'agit pas de savoir si on est très droitier ou très gaucher, simplement de choisir un côté !
Les fondamentaux pour le MBTI® "Tous les modèles sont faux, certains sont utiles." écrivait Georges Box. Un modèle est une approximation d'une réalité observable. Le MBTI® n'est qu'un modèle ; si on l'utilise, il est essentiel d'intégrer ses présupposés :
Droitier ou gaucher... Latéralité ? La latéralité désigne la prévalence d’un côté du corps sur l’autre pour accomplir les actes moteurs et les fonctions perceptives (sensorielles, vue, ouïe, etc.). Elle est aussi cérébrale que mentale et n'est pas nécessairement homogène, elle peut être croisée d'un étage corporel à l’autre. On distingue ainsi les zones préférées et non préférées :
Comment se manifeste cette latéralité ?
Etre ambidextre, c'est faire preuve de la même habileté avec le côté gauche et avec le côté droit pour une même activité : se servir avec autant d’habileté de chacune de ses deux mains. Le terme ambidextre est plus souvent utilisé à tort qu’à raison. En effet la majorité de ceux qui se disent ambidextres sont des gauchers contrariés, nous y ajouterons quelques droitiers contrariés et ceux qui ont bien voulu pratiquer une ambidextrie volontaire, pour pratiquer certains sports par exemple. Plus d'informations sur www.lesgauchers.com Préférences et comportements...
La préférence est ce vers quoi nous tendons spontanément ; les comportement sont ce que nous faisons. Ils dépendent non seulement de nos préférences mais aussi, et souvent beaucoup, des contraintes de l'environnement ; nos comportement varient, nos préférences restent les mêmes, elles ont un caractère "absolu". Naturellement, nous vivons dans des environnements contraints et nous développons des stratégies d'adaptation. Ces stratégies sont mises en évidences grâce au MBTI® Niveau II, au travers de cinq "facettes" par préférence. ![]() Derrière cette citation de Carl Gustav Jung se cache le processus d'individuation, ce chemin individuel de chaque être humain par lequel il apprivoise son Ombre : il passe par l’exploration de l’inconscient pour devenir intègre, entier, unique... Jung définit l'Ombre de la manière suivante : « L’ombre est quelque chose d’inférieur, de primitif, d’inadapté et de malencontreux, mais non d’absolument mauvais. » « Il n’y a pas de lumière sans ombre et pas de totalité psychique sans imperfection. La vie nécessite pour son épanouissement non pas de la perfection mais de la plénitude. Sans imperfection, il n’y a ni progression, ni ascension. » L'ombre correspond notamment aux fonctions Tertiaire et Inférieure. A partir du type MBTI®, il s'agit ainsi de développer progressivement les fonctions de Perception et de Jugement, dans l'ordre de leur préférence. Les fonctions Tertiaire et Inférieure pourront en particulier être apprivoisées, en capitalisant sur les zones de confort voire d'excellence que constituent les fonctions Dominante et Auxiliaire ! En nous faisant découvrir notre zone d’ombre et en nous permettant ainsi de l’apprivoiser, le MBTI® nous mène sur le chemin de l’individuation, qui fera de chacun de nous un être complet... Ce chemin conduit l’être vers une maturité et une responsabilité de l’expression de sa personnalité, en harmonie avec les autres. ![]() 1943 c'est officiel : la première version de l'indicateur est déposée... ... 2013, le MBTI® fête ses 70 ans ! Pour fêter l'événement, CPP - propriétaire des droits du MBTI® - propose de revivre l'histoire de cet indicateur de personnalité sur un site internet dédié et nous offre des portraits illustrés de chaque type... vous vous reconnaissez ? ![]() Wallace & Gromit, Starsky & Hutch, Batman & Robin, Olive & Tom, Astérix & Obélix, Boule & Bill, Omar & Fred, Tic & Tac, Spirou & Fantasio, Calvin & Hobbes, Satanas & Diabolo, Arnold & Willy, Minus & Cortex, Mario & Luigi, Black & Mortimer, Rox & Rouky, Pif & Hercule, Laurel & Hardy... Tels un pilote et un copilote, nos fonctions Dominante et Auxiliaire s'entraident, se complètent, se supportent ! Il s'agit de nos fonctions "préférées"... et pour cause, nous avons appris à les connaître depuis l'enfance (Dominante) et l'adolescence (Auxiliaire). Ces fonctions sont ainsi les plus conscientes et les plus développées. Jugement et Perception, Introversion et Extraversion, elles sont naturellement équilibrées... Sociable ou intime ? Enthousiaste ou tranquille ? Théorique ou pratique ? Raisonnable ou bienveillant ?... Comment s'expriment aujourd'hui vos préférences, en termes de comportement ? Découvrez ces "facettes" déclinées à votre image, pour une personnalité... unique !
Mes meilleurs voeux ! Que 2013 vous porte bonheur, santé, et succès dans vos projets ! Pour commencer l'année avec un peu de légèreté, voici une présentation des types illustrée par nos amies les bêtes.... toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite ! Inspiré d'un support de formation OPP® Vous est-il déjà arrivé, après une période de stress extrême ou prolongé, de vous dire "Je ne sais pas ce qui m'a pris" ou encore "Je n'étais pas vraiment moi-même" ?
Vous avez peut-être constaté les effets de votre "fonction inférieure", qui peut faire irruption de façon incontrôlée dans des situations très stressantes. Le tableau ci-dessus donne une illustration des réactions possibles. Si les réactions peuvent sembler disproportionnées, l'emprise de la fonction inférieure permet aussi d'équilibrer et de modérer la fonction dominante. Une façon de sortir de cette emprise est de passer par les fonctions auxiliaire ou tertiaire, en laissant de côté les fonctions dominante et inférieure... Vous pourrez ainsi réagir plus calmement à la situation et retrouver un équilibre. Des figures historiques qui illustrent les expressions possibles des types...
Référence : http://www.washingtonpost.com/business/does-it-pay-to-know-your-type/2012/12/13/a12c9e90-4589-11e2-9648-a2c323a991d6_graphic.html |
Fabrice MEZIERESConsultant Archives
Juin 2023
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