Le MBTI® est basé une notion clé : la préférence.
Cette notion accompagne la découverte du type psychologique, appliquée à chacune des quatre dimensions ou "dichotomies". Explorons ensemble les caractéristiques des préférences, illustrées par quelques exemples clés pour différencier ces latéralités... entre zone de confort et zone d'effort.
Il s'agit d'un choix a priori simple entre deux options, qui apparaît comme un réflexe, une évidence. Pas de gradation ou d'intensité : il ne s'agit pas de savoir si on est très droitier ou très gaucher, simplement de choisir un côté !
- Quand nous utilisons ces parties "préférées", nous agissons avec plus d'aisance, de confort et de rapidité
- Cela nous paraît tellement naturel que nous ne nous rendons pas toujours compte à quel point cette réponse est automatique, et nous ne sommes pas nécessairement conscients de notre force dans ces domaines
- Cependant, nous pouvons utiliser les parties non préférées et "explorer la zone d'effort"... c'est même parfois motivant ou excitant ! Avec un peu d'entrainement, nous pouvons gagner en aisance et en confort
- Cela ne veut pas dire que nous modifierons nos préférences sous-jacentes. Nous préférerons toujours utiliser la même main... Si nous avons le choix, il nous semblera toujours plus naturel de recourir à nos préférences, ces automatismes qui se déclenchent ou s'enclenchent dans une situation sans contrainte.
- Découvrir ses préférences est ainsi un chemin de meilleure connaissance de soi.
Les fondamentaux pour le MBTI®
"Tous les modèles sont faux, certains sont utiles." écrivait Georges Box. Un modèle est une approximation d'une réalité observable. Le MBTI® n'est qu'un modèle ; si on l'utilise, il est essentiel d'intégrer ses présupposés :
- Les préférences sont innées et ne changent pas : si je suis droitier, je ne vais pas me réveiller gaucher demain matin, et inversement. Cependant, je peux entraîner ma main non-préférée et gagner en dextérité. Vous pouvez ainsi développer les côtés non-préférés, mais votre type MBTI® ne change pas, une fois validé.
- Il n'y a pas d'intensité dans les préférences : cela n'a aucun sens de dire que l'on est très droitier ou très gaucher, je suis soit l'un, soit l'autre. De même pour les préférences MBTI® : je suis de préférence Extraversion ou Introversion, alors même que je peux accéder à l'univers de l'extraversion ou de l'introversion, en dépensant plus ou moins d'énergie.
- Enfin, comme pour droitier ou gaucher, vous êtes la seule personne à pouvoir identifier vos préférences et donc votre type MBTI®, cela grâce à un questionnaire et un entretien de découverte avec un praticien, pour limiter les biais (du questionnaire et du praticien) - avec parfois lectures et patience...
Droitier ou gaucher... Latéralité ?
La latéralité désigne la prévalence d’un côté du corps sur l’autre pour accomplir les actes moteurs et les fonctions perceptives (sensorielles, vue, ouïe, etc.). Elle est aussi cérébrale que mentale et n'est pas nécessairement homogène, elle peut être croisée d'un étage corporel à l’autre. On distingue ainsi les zones préférées et non préférées :
| OU |
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- Par la main préférée pour écrire, naturellement : droitier ou gaucher... Ambidextre ? Voici d'autres exemples...
- Dans la façon de croiser les bras : quel avant-bras est sur l'autre ? (le gauche pour les gauchers)
- Applaudir : applaudissez. Stop. Quelle main est au dessus de l'autre ? (la gauche pour les gauchers)
- Compter sur ses doigts : comptez sur vos doigts, par exemple jusqu'à trois, en les "épluchant" avec un index. Lequel utilisez vous ?
- Distribuer des cartes à jouer : c’est un bon test signalant comme dominante la main qui donne les cartes.
- Se "gratter" : imaginez une forte démangeaison cutanée au milieu de votre dos.
Vite grattez-vous ! Notez avec quelle main vous l'avez fait. (La gauche pour les gauchers). - Se toucher les mains dans le dos : mettez vos mains dans votre dos.
(la gauche saisit l'autre pour les gauchers) - L'oeil directeur : nous avons tous un oeil qui dirige le regard et dont on se sert pour viser. Environ 45% des gauchers auraient un oeil droit dominant... mais 25% seulement déclarent se servir de cet oeil dominant pour regarder dans une lunette ou dans un télescope…
Etre ambidextre, c'est faire preuve de la même habileté avec le côté gauche et avec le côté droit pour une même activité : se servir avec autant d’habileté de chacune de ses deux mains. Le terme ambidextre est plus souvent utilisé à tort qu’à raison. En effet la majorité de ceux qui se disent ambidextres sont des gauchers contrariés, nous y ajouterons quelques droitiers contrariés et ceux qui ont bien voulu pratiquer une ambidextrie volontaire, pour pratiquer certains sports par exemple. Plus d'informations sur www.lesgauchers.com
La préférence est ce vers quoi nous tendons spontanément ; les comportement sont ce que nous faisons. Ils dépendent non seulement de nos préférences mais aussi, et souvent beaucoup, des contraintes de l'environnement ; nos comportement varient, nos préférences restent les mêmes, elles ont un caractère "absolu".
Naturellement, nous vivons dans des environnements contraints et nous développons des stratégies d'adaptation.
Ces stratégies sont mises en évidences grâce au MBTI® Niveau II, au travers de cinq "facettes" par préférence.